Après Lisbonne l’an dernier, cette fois ci nous nous sommes envolés avec l’Amoureux pour l’Italie et sa capitale : Rome (Roma)
Nous avions choisi de louer un appartement proche de la station principale Termini, à partir du site Homelidays, mais si c’était à refaire, nous choisirions plutôt un hôtel bien que le budget soit plus élevé. Nous avions choisi un logement du côté de la gare Termini pour question pratique, mais je vous conseille quand même de choisir un logement un peu plus au centre. A Rome nous avons tout fait à pied ! (sauf pour le Vatican où nous avons pris le métro mais je vous en reparlerai)
Comme pour Lisbonne je vais vous présenter cette jolie ville non pas dans l’ordre où nous l’avons visité mais plutôt par quartiers en deux parties donc deux articles.
LA ROME ANTIQUE
La rome antique est le coeur de la ville, il concentre en effet les plus grands monuments emblématiques comme le Colisée, la Palatin ou encore le Forum Romain. Ce lieu très touristique pendant la journée est beaucoup plus calme le soir venu.
Incontournables à mes yeux :
– Le Colisée (colosseum) : d’une capacité de 50 000 places, c’est ici que les gladiateurs s’affrontaient, parfois à mort, ou que les condamnés étaient jetés en pâture aux fauves. Le nom latin initial du Colisée était amphitheatrum Flavium (en français « amphithéâtre Flavien »). Le monument a été construit par les empereurs de la dynastie Flavienne pour offrir aux citoyens des spectacles, d’où son nom d’origine.
Une petite astuce : | Je vous conseille de prendre un billet combiné -Colisée/Forum/Palatin- à 12€, et de le réserver avant votre départ sur le site coopculture, il faudra compter 2€ de plus, mais au moins vous pourrez éviter la longue file d’attente devant le Colisée. Programmez également votre visite assez tôt le matin pour éviter la foule de touristes entre 11h et 16h. |
– Le Forum Romain : jadis coeur du monde antique, le Foro Romano (forum Romain) n’est plus qu’aujourd’hui un champ de ruines, impressionnantes mais mal signalées. Il faut un peu d’imagination pour se le représenter tel qu’il fut avec ses temples couverts de marbre, ses basiliques et espaces publics animés. Le forum romain est dans l’Antiquité la place publique où les citoyens romains se réunissent pour traiter d’affaires commerciales, politiques, économiques, judiciaires ou religieuses, à l’image de l’agora dans le monde grec.
Une petite astuce : | Programmez également votre visite assez tôt le matin pour éviter la foule de touristes entre 11h et 14h. Il fait parfois très chaud et il n’y a presque pas d’ombre, prévoyez de l’eau et un chapeau ! Je vous conseille aussi de prendre un plan pour comprendre les différentes ruines. |
– Le Palatin : il était jadis le quartier le plus huppé de Rome. La colline du Palatino (Palatin) est une des sept que compte Rome. C’est une des parties plus anciennes de la ville. Haute de 70 mètres, elle donne d’un coté sur le Forum Romain et de l’autre sur le Cirque Maxime. Elle est devenue un grand musée en plein air, visitable de jour. Selon la Mythologie Romaine, ce fut le lieu où Romolus et Rémus furent trouvés par la louve qui leur sauva la vie. Sous l’Empire, le Palatin fut occupé par d’imposantes demeures construites pour les empereurs, ce qui a donné naissance au mot « palais ». Leurs ruines occupent aujourd’hui une grande partie de la colline.
LE CENTRE HISTORIQUE
Le centre historique regroupe des grandes places, des palais ornées de fresques, des ruelles pavées ainsi que des cafés et des bars élégants.
Incontournables à mes yeux :
– Le Panthéon : c’est avec le Colisée l’un des emblèmes de Rome. Le panthéon est un édifice religieux antique situé sur la piazza della Rotonda. Érigé à l’initiative d’Agrippa en 27 av. J.-C., le Panthéon fut détruit par un incendie en 80 apr. J.-C. et reconstruit ensuite sur l’ordre de l’empereur Hadrien, entre 118 et 128 apr. J.-C. A l’origine l’édifice est un temple dédié à l’ensemble des dieux de l’Antiquité, à Mars et à Vénus en particulier, puis devient une église chrétienne vouée à Sainte-Marie-aux-Martyrs en 609.
Une petite astuce : | Pensez à baisser aussi les yeux : le sol de marbre en pente est percé de 22 minuscules trous quasi invisibles servant à drainer la pluie qui pénètre par l’oculus. En visitant le panthéon à la mi-journée, vous verrez les puits de lumière qui passe par l’oculus ! Evitez de venir pendant l’office à 17h le samedi. |
– Piazza Navona : la plus grande place touristique de Rome avec ses fontaines extravagantes. Sa pièce maitresse est la Fontana dei Quattro Fiumi (fontaine des Quatre-Fleuves). La piazza Navona est, à l’origine, un stade construit par l’empereur Domitien, en 86. Domitien y instaura un cycle de jeux à la grecque : course à pied, pugilat, lancer du javelot et lancer du disque. Au ve siècle, le stade n’est plus que ruines. Le vieux monument ne retrouve vie qu’à la Renaissance, quand il devient l’une des plus belles places de Rome.
– Giolitti : la plus célèbre gelateria romaine ! Si vous devez vous arrêtez manger une glace c’est bien ici, l’accueil n’est pas au top (mais chez les italiens nous avons remarqué que c’était souvent comme ça avec les touristes), mais les glaces sont délicieuses ! Une pistache qui a un vrai goût de pistache ♥ et une cannelle à tomber. Plus jamais de glace à la pistache en France une fois que vous avez gouté celle-ci ! (Via Uffici del Vicario 40, 00186 Rome) 3,50 € les trois parfums.
TRIDENTE
Quartier le plus chic de Rome avec ses boutiques de grandes marques, restaurants haut de gamme ou bars à la mode.
Incontournables à mes yeux :
– Piazza di Spagna : située en plein cœur historique de la ville, à proximité de la fontaine de Trevi, la place d’Espagne est l’une des places les plus connues de Rome et qui offre une très belle perspective. Un lieu incontournable, qui attire énormément de touristes venu se reposer sur les marches reliant la piazza di Spagna à l’église de la Trinité des Monts. La place d’Espagne (Piazza di Spagna) doit son nom à la présence de l’ambassade d’Espagne qui s’établit sur la place au XVIIème siècle.
– Escalier de la Trinité-des-Monts : l’escalier, monumental, mène à l’église de la Trinité des Monts. Construit en 1725 par les français, il a permis de raccorder l’église à la piazza di Spagna. Depuis, il est devenu un lieu de repos et de rencontre pour les visiteurs. Un obélisque est placé au sommet de l’escalier. Cet escalier est particulièrement agréable en avril, lorsqu’il est recouvert par des azalées en fleur. Arrivé en haut, au pied de l’église de la Trinité des Monts vous pourrez profiter d’une très belle vue sur Rome.
Une petite astuce : | Mieux vaut éviter la place di Spagna le samedi après-midi car elle devient le repaire des adolescents. Si vous n’avez pas envie de monter les marches, prenez l’ascenseur situé dans le hall d’entrée de la station de métro Spagna. |
TREVI ET QUIRINAL
Ah le quartier de Trevi, berceau de la célébrissime fontaine avec ses rues médiévales et ses boutiques de souvenirs, est envahi par les touristes. Il suffit de gravir la colline du Quirinal pour que l’atmosphère change du tout au tout.
Incontournables à mes yeux :
– La fontaine de Trevi : la plus grande et la plus célèbre fontaine de Rome, immortalisée par me bain sensuel d’Anita Ekberg dans La Dolce Vita (1960) de Fellini. Le nom de Trevi fait référence aux tre vie (trois rues) qui convergent vers la fontaine achevée en 1762. Comme la plupart des monuments de Rome, la fontaine de Trevi est en permanence assaillie de touristes. Il est de coutume de jeter une pièce de monnaie par le bras droit en tournant le dos à la fontaine avant de quitter « la ville éternelle », une superstition associée à la fontaine étant que celui qui fait ce geste est assuré de revenir dans la capitale italienne afin de retrouver cette pièce.
Malheureusement pour nous, la fontaine était en travaux ! Une restauration, d’un montant de 2,2 millions d’euros, est financée par la maison de prêt-à-porter Fendi.
Une petite astuce : | Vous éviterez la foule en venant au petit matin, mais c’est dans la lumière douce de la fin d’après-midi que la pierre blanche permet de prendre les plus belles photos. |
– Piazza del Quirinal : située sur la colline du Quirinal, la plus haute de Rome, la place du Quirinal offre une vue superbe sur la ville et accueille un très bel ensemble de bâtiments prestigieux. A la fin du XVIème siècle, le Pape Grégoire XIII choisit cet emplacement, frais et entouré de verdure, pour y construire le palais d’été des Papes. Le palais n’est fini que dans les années 1730, les plus grands architectes baroques y auront travaillé (Bernin, Fontana, Maderno …). La place est l’un des meilleur endroit pour admirer Rome au coucher du Soleil.
– Palazzo del Quirinal : c’est le palais présidentiel italien, qui était la résidence d’été des papes avant que ceux-ci le cèdent au nouveau roi d’Italie en 1870.
– Castroni : l’épicerie fine à la romaine ! Fondée en 1932, la Maison Castroni dispose d’un réseau de 8 épiceries fines, toutes basées à Rome. Cette institution romaine est tout autant reconnue pour son choix de produits de qualité en tous genres que pour la commercialisation de son propre café ou la centaine de bonbons au chocolat proposés. Vous y trouverez pêle-mêle des dizaines de pâtes artisanales, des pesto et condiments, avec notamment une belle gamme de vinaigres balsamiques, des confitures et miels, des produits de la mer en bocaux, des biscuits… Concernant les tarifs, ils sont à la hauteur des épiceries fines mais c’est le prix à payer pour des produits de qualité ! Nous avons bien entendu bu un cappuccino à un prix de 1,20€ la grande tasse ! Juste dérisoire quand on voit que c’est le prix d’un expresso à Paris…
MONTI ET ESQUILIN
Monti est l’un des quartiers les plus agréables de Rome avec ses ruelles pavées en pente et son ambiance de petit village. Un peu plus à l’Est se trouve le quartier Esquilin, très cosmopolite, où l’on retrouve la stiazione Termini, le plus grand carrefour des transports romains.
Incontournables à mes yeux :
– Piazza Vittorio Emanuele II : en plein centre de Rome, à deux pas de la gare Termini, se trouve la Piazza Vittorio Emanuele II, ou si vous préférez la place Victor-Emmanuel, l’une des plus vastes de Rome (plus de 5 000 mètres carrés). Cette magnifique place à arcades fut construite en 1870, lorsque la ville devint la capitale du Royaume d’Italie. Un énorme projet d’urbanisation fut alors lancé pour moderniser la ville, dont la part la plus ambitieuse consistait en la construction d’un quartier résidentiel sur l’Esquilin, comprenant des villas luxueuses, de grands parcs, des vignobles et des vergers.
La légende de la porte magique : | Il s’agit de l’encadrement d’une porte provenant de la villa Palombara qui a appartenu au Marquis de Pietraforte, Maximilien Palombara. Le Marquis de Palombara était un homme féru de sciences occultes et en particulier d’alchimie.Selon la légende un alchimiste, Giuseppe Francesco Borri, aurait séjourné à la villa. Une nuit il aurait veillé dans le jardin et le lendemain il disparut en passant par cette porte. Il laissa derrière lui des paillettes d’or et un manuscrit rempli de formules et de symboles magiques qui devait décrire le secret de la pierre philosophale.Le Marquis fit alors graver sur les 5 portes de sa villa ainsi que sur les murs, le contenu du manuscrit en espérant qu’un jour, quelqu’un serait en mesure d’en déchiffrer le contenu. |
– La Basilique Saint-Pierre-aux-Liens (Basilica San Pietro in Vincoli) : la basilique Saint-Pierre-aux-Liens, aussi connue sous le nom de « basilique Eudoxienne », a été construite entre 432 et 440 sur des fondations datant de la république romaine, afin d’abriter les chaînes ayant servi à enchaîner saint Pierre lors de son emprisonnement à Jérusalem, vénérées comme reliques. La basilique abrite également le colossal Moïse de Michel-Ange comme sculpture centrale du tombeau du pape Jules II.
– La Basilique Sainte-Marie-Majeure (Basilica di Santa Maria Maggiore) : c’est l’une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de pèlerinage. En août 356 la Vierge apparaît au Pape Libère et lui demande de construire une église, qui lui sera dédiée, à l’endroit où il aura neigé durant la nuit. Le 5 août, au matin, une procession se dirige vers la colline de l’Esquilin indiquée par la Vierge pour y découvrir un espace recouvert de neige. Le Pape Libère construisit un premier édifice à cet emplacement… La basilique Sainte Marie Majeure actuelle est le fruit de nombreuses transformation réalisées au cours du temps, du Vème au XVIIème siècle.
– L’obelisque de l’Esquilin : cet obélisque de granite rouge de Syène (Assouan) a été taillé en Égypte, mais à l’époque romaine, probablement à la fin du ier siècle. Il est anépigraphe (c’est-à-dire dépourvu de toute inscription), caractéristique qu’il partage avec son jumeau du Quirinal, mais aussi avec l’obélisque du Vatican.
Je vous retrouve très prochainement pour la seconde partie du séjour à Rome 🙂