Après plus de 25 ans à porter des lunettes ou lentilles pour corriger ma myopie, j’ai sauté le pas : je me suis enfin faite opérer des yeux au laser (Lasik) ! Et je vous raconte ici comment ça s’est passé.
J’y pensais depuis plusieurs années mais sans jamais oser sauter le pas, je pensais que ma correction était trop importante pour subir une opération. Et enfin un matin je me suis réveillée et j’ai décidé de prendre rendez-vous. Et vous savez une fois que ma décision est prise je fonce droit devant !
Tout savoir sur l’opération des yeux au laser
Conditions pour se faire opérer
Afin de pouvoir envisager une chirurgie réfractive, il faut attendre que la vue soit stabilisée afin d’éviter une rechute importante de la correction par la suite, et être majeur.
Où est-ce que je me suis faite opérer ?
Mon opération a eu lieue au centre Laser Vision Victor Hugo à Paris dans le XVIe arrondissement.
Bilan pré-opératoire
J’ai donc pris un premier rendez-vous avec un ophtalmologue pour lui faire part de mon choix de me faire opérer de la myopie. Il a d’abord réalisé un examen visuel, une topographie cornéenne, un fond d’œil, etc… ce diagnostic préalable permet de confirmer la possibilité de bénéficier de l’intervention et d’évaluer les résultats visuels escomptés.
Lors de ces différents tests, nous avons pu remarquer des « petits trous » dans ma rétine que l’ophtalmologue a pu réparer au laser avant d’envisager toute opération. Quelques semaines plus tard nous avons enfin pu confirmer que j’étais éligible à l’opération et quel type de technique était envisageable : Lasik ou PKR ?
Lasik ou PKR : quelles différences ?
Le choix du laser se fait en fonction du bilan préopératoire.
- Lasik : découpe de la cornée = suites opératoires moins douloureuses, récupération rapide, mais plus cher… et tous les yeux ne peuvent pas être éligibles au Lasik (épaisseur de cornée)
- PKR : laser de surface = cicatrisation plus longue, donc convalescence plus longue et plus douloureuse, et la vision s’améliore au bout de plusieurs semaines.
Les résultats de mes examens préliminaires ont déterminés que je pouvais bénéficier d’un Lasik.
Coût du Lasik pour la myopie
Bien entendu le coût de l’opération dépend du chirurgien mais aussi de la technique utilisée. En ce qui me concerne, il fallait compter 2600€ pour ma chirurgie au Lasik (le coût est d’environ 2000€ pour la PKR). Cette opération peut être remboursée en partie (ou totalement dans mon cas) par votre mutuelle.
Jour-J
Quelques jours avant l’opération j’ai du stopper le port de mes lentilles et le maquillage.
J’avais rendez vous à 17h20 à la clinique, l’intervention se déroule en ambulatoire. Nous sommes arrivés plus tôt afin d’éviter les bouchons parisiens et afin de pouvoir se détendre en prenant un petit matcha latte chez Starbucks avant l’intervention. Comme cette intervention n’est pas sous anesthésie générale, vous n’avez pas besoin d’être à jeun, alors profitez en !
Arrivée à la clinique, je commence à angoisser un peu… Je passe par le vestiaire dans lequel j’enfile une tenue de bloc : charlotte, blouse, & surchaussures par dessus mes vêtements, puis je pars dans la salle d’attente du bloc, où on m’installe confortablement dans un fauteuil et l’ophtalmologue m’injecte à plusieurs reprises des gouttes dans les yeux. Au bout de quelques minutes je rentre au bloc.
Je m’allonge d’abord sous la première machine, celle qui s’occupe de la découpe de cornée. Si cela peut vous rassurer, on ne sent rien du tout. Viens ensuite la seconde machine : le laser qui vient corriger ma vue. Ensuite je prends une bonne dose de bétadine dans la tronche et on m’installe des lentilles pansements.
Je me redresse de la table d’opération face à une horloge, mon ophtalmologue me demande alors « vous pouvez me donner l’heure ? » à ma grande surprise, oui ! Je ne pensais pas pouvoir voir net directement après l’opération. A 18h, j’étais déjà dehors !
tout juste sortie du bloc
Après l’opération des yeux
Après l’intervention, je suis repartie avec une paire lunettes de soleil afin de protéger au maximum de la luminosité de cette belle journée ensoleillée. Une fois rentrés, nous avons installés des coques de protection collées avec du sparadrap (qui nous a provoqué une bonne crise de rire), que je devais garder jusqu’au lendemain matin afin d’éviter de toucher à mes yeux durant la nuit (la cornée étant très fragile pour le moment).
encore de la bétadine plein le visage
Le lendemain matin, j’ai retiré mes coques, et je suis allée à mon rendez-vous post opératoire. L’ophtalmologue m’a retiré les lentilles pansements et m’a fait quelques examens rapides avant le prochain rendez-vous la semaine suivante. J’ai ensuite commencé le protocole post-opératoire : collyres antibiotiques, collyres anti-inflammatoires et larmes artificielles (pour éviter la sécheresse oculaire).
J’ai gardé les coques de protection la nuit pendant plusieurs jours – ça n’était pas une obligation, mais ça me rassurait pour être sûre de ne pas frotter mes yeux de manière involontaire.
la fameuse crise de rire
Les effets indésirables de la chirurgie réfractive cornéenne
La sécheresse oculaire est très fréquente après un LASIK du fait de la section des terminaisons nerveuses cornéennes. Elle n’est pas systématique en l’absence de sécheresse préalable. Je n’ai pas eu la sensation de sécheresse oculaire, mais les examens de cornée post-opératoires en ont montré une, j’ai donc bien respecté l’instillation des larmes artificielles pendant plusieurs semaines.
La perception de halos et un éblouissement peuvent être ressentis durant les quelques mois qui suivent l’opération en en condition crépusculaire ou nocturne. Cette impression est majorée en cas de correction de troubles de la réfraction importants et de sécheresse oculaire. Ces phénomènes s’estompent avec la cicatrisation. J’ai pu constater la présence de ces halos lumineux pendant plusieurs semaines avant leur disparition complète !
En conclusion, je suis ravie d’avoir sauté le pas pour cette intervention qui a changé ma vie (en plus de changer ma vue ;)) !